L’ignifugation du bois, pour être efficace et suivant le classement au feu recherché, ne peut se contenter d’une simple pulvérisation.
Plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte
- L’essence des bois (sapin, hêtre, chêne, etc.)
- Son épaisseur (très important : dans une certaine mesure, l’épaisseur participe à la réaction au feu. A partir de 18 mm, le bois massif est classé M3. En dessous de cette épaisseur, M4.
Le bois doit être brut, exempt de vernis, lasure ou peinture. Si ce n’est pas le cas, un ponçage s’impose.
L’imprégnation doit se faire principalement par trempage ou en autoclave vide et pression, quand le format le permet.
Hydroflam® BC11 a obtenu un PV M1, au FCBA, laboratoire et Institut Technologique de Bordeaux, par trempage « plein bain » (totalement immergé) avec un temps de trempage de 24 heures minimum sur une éprouvette en sapin de 10 mm d’épaisseur et 300x400mm. Ce type d’éprouvette est le « mètre-étalon » de l’ignifugation.
Quand le format ne le permet pas, il faut pulvériser, recto/verso (impérativement) « à saturation ». La réaction au feu du matériau est alors améliorée, et l’on retarde ainsi l’ignition, la propagation des fumées ainsi que des flammes.
Lorsque l’on n’a pas possibilité de traiter recto/verso, une seule solution est possible : l’application d’un vernis ou d’une peinture intumescents (ignifuge) qui confèrera dans la plupart des cas une Euroclasse B ou un classement M1 au système.
Beaucoup de gens pensent qu’il n’existe qu’un seul classement : le « M1 ». Il faut nuancer le propos…
L’Arrêté du 21 novembre 2002 est le texte de loi qui donne les caractéristiques de la réglementation française.
Les classements « Euroclasses » concernent principalement les produits de construction et non l’aménagement et la décoration.